Une Vie de Rêve

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Dernier post : 04.03.09…

Déjà, non mais c’est pas possible !

Ma fille a pris 18 centimètres depuis l’avis de recherche lancé contre elle dans cette dernière note au titre improbable, mes cheveux ont enfin retrouvé leur longueur réglementaire et je le confesse, avec les années ma collection de talons vertigineux a plutôt laissé place à de nombreuses paires de Converse (non mais je vais me reprendre là…).

 

Bref j’ai le sentiment d’avoir changé cent fois de vie depuis la création de ce blog, un jour d’octobre 2006, presque par hasard sur Vox. Pourtant quand je me retrouve ici, même si l’emballage a un peu changé en devenant Typepad, deux choses restent immuables : ma jumelle de blog, Princesse 101, toujours fidèle au rendez vous quotidien de la note qui dépote (1 milliard de bravos pour ça ma belle) et ici, toujours la même envie d’étaler le quotidien version grotesquerie légère…

 

09.10.11… Serait-ce donc un come-back ? Ah je sens que ça va me faire du bien !

Babyberk

Babyberk

Quelqu’un habitant dans mon appartement, vraisemblablement un membre de mon propre foyer, a réalisé une œuvre artistique majeure sur la table de la cuisine : un chemin fait de dizaines de mini-morceaux de croûte de Babybel rouge, bien écrasés, au cas où ils auraient l’idée de s’enfuir.

 

J’hésite entre racler ma table (en verre) à la spatule et l’emmener directement à la déchetterie.

 

Je suis consternée. 

 

La délation n’étant en principe pas admise dans notre pays, je ne pourrai pas vous livrer ici le nom de la personne blonde et bouclée, mesurant 1 mètre 06, qui a effectué cette création étonnante d’arts plastiques.

 

 

 

La revanche du bikini / Part II

Fanfan l'éléphant (celui de gauche...)

La loose totale chez une mère de famille dépassée par les événements, c’est aussi :

 

Arriver atrocement en retard à l’école et être obligée de s’approcher des fenêtres pour voir la lumière et ainsi être sûre que ce n’est pas exceptionnellement fermé (être la seule mère à l’ignorer étant tout à fait possible)

 

 

Avoir oublié son parapluie et n’avoir d’autre recours que d’emprunter celui de sa fille, rose avec une grosse tête d’éléphant, pour sauver le brushing péniblement lissé pendant 23 minutes (d’où le retard à l’école)

 

 

(Si vous croisez dans les rues de Lyon une créature en tunique-pyjama, les cheveux hirsutes sous un parapluie à tête d'éléphant, n'ayez pas peur, c'est juste moi. Non mais le ridicule ne tue pas quand on est mère; on s'est déjà tapé la honte sur la table d'accouchement, donc bon...)

 

 

Ciel, mes rideaux

 

Nicole

Aujourd’hui un truc dingue m’est arrivé : je me suis accordée 2 heures de pause shopping.

 

Après des mois d’hibernation consumériste forcée, il était quand même temps de prendre ma revanche et de faire mon grand retour… aux Galeries Lafayette. Pas le truc le plus glamour pour faire son shopping, je sais bien, mais en deux heures chrono, moi je n’ai pas trouvé mieux pour être efficace. Je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai été prise d’une frénésie d’arrachage de cintres sur les portants, un peu comme la semaine dernière où j’ai acheté à manger pour 12 chez Auchan ; n’importe quoi, je ne fais jamais à manger. Bref j’ai attrapé en un temps record 27 « vêtements » rigoureusement sélectionnés (merci ELLE et consoeurs pour les tentatives de guidage), j’ai même eu un petit peu de mal à marcher vu le poids de ces cintres en bois atrocement lourds. J’ai bien essayé de fuir le regard accusateur des 10 vendeuses qui se voyaient déjà ranger les 22 objets de convoitise que je ne prendrais pas, mais peine perdue… J’ai finalement trouvé à me cacher dans une grande cabine du rayon homme que j’ai du squatter à peu près une heure.

 

 

Mais le truc dont je voulais surtout vous parler et qui m’a sauté aux yeux ce matin (oui c’était ce matin à l’ouverture…Bon…) c’est cette espèce de nouvelle liberté que nous offre la mode actuelle. Vous avez bien vu comme moi que ça devenait un peu n’importe quoi, quand même. Finalement on peut être à moitié à poil, avoir l’air de sortir en pyjama, mettre une robe par dessus un pantalon, porter des bottes en été (trop bien..) ou faire style je vais au marché avec mon cabas en osier mais en fait je sors en boite ; tout ça avec un naturel déconcertant car c’est en réalité devenu très normal. On ne s’étonne plus de rien, on peut tout assumer, franchement quel plaisir de pouvoir répondre au mec ignare qui ferait des commentaires désobligeants sur votre panoplie legging-spartiates-lunettes de mouche « Pff…mais t’as rien compris, c’est dans le ELLE de cette semaine, Heidi Klum a lancé la tendance … »  Bref, pouvoir oser le coiffé-décoiffé, ou le truc qui ne ressemble à rien en toute maîtrise de son petit effet, ça c’est la vraie liberté…

 

 

Du coup à l’arrivée j’ai massivement investi dans des tuniques multi-usages que je peux porter autant avec mon jogging de nuit qu’avec mon jean tâché de peinture ou bien sans rien dessous genre c’est une robe - j’assume quand même. Je sens que je vais faire de remarquables progrès le matin pour arriver à l’heure à l’école de ma fille, puisque pour le coup mon pyjama peut limite passer pour une tenue branchée méga étudiée. D’ailleurs je peux très bien me tailler un combi-short dans ma paire de vieux rideaux, ça marche aussi. Les autres mères en jean propre - Converse, qui, elles, sont à l’heure, vont me détester c’est sûr…

 

 

 

La revanche du bikini

Kids in da house

La loose totale chez une mère de famille dépassée par les événements, c’est :

 

 

Ne plus trouver une seule culotte propre dans la commode de sa fille et être obligée de lui mettre un maillot de bain (il y a aussi la solution de ne pas mettre de culotte, mais elle est encore très jeune quand même ; moi-même je ne le fais qu’en cas d’extrême obligation)

 

 

Etre tellement à la bourre le matin que la seule solution pour nourrir son enfant c'est de lui faire prendre son biberon de lait dans la voiture (régurgitations garanties entre deux accélérations, ne pas oublier les kleenex)

 

 

Pour les mêmes raisons, partir en catastrophe avec sa trousse de maquillage et se refaire le portrait sur le périph’ au milieu des bouchons (coulures de mascara de rigueur, fuir la mode de l'eye liner)

 

 

Faites des enfants…

 

 

 

Disco fever

Ca y est, je suis de nouveau totalement en ébullition devant la créativité hivernale de mon ami Fauchon (si, si, on se connait, je vous assure)… Ecoutez, vraiment, on pourrait se dire qu’ils ne savent plus quoi inventer mais en même temps je serais assez pour une espèce d’ovation massive pour tant de génie ! Alors voilà, vous vous souvenez, l’hiver dernier je vous avais fait ma crise avec mes éclairs smoking, ma bûche Megève et mes madeleines, genre c’est pour une urgence. Vous vous rappelez aussi que les fameux éclairs m’avaient laissé un goût amer de déception puisqu’ils n’étaient justement pas du tout fameux. Non mais de qui s’était-on moqué avec cette saveur totalement absente de soit-disant crème à la truffe ; même habilement masquée sous une tenue de soirée absolument divine j’imagine que personne n’a été dupe ! A 8 euros l’éclair en plus, vous voyez ce que je veux dire…

 

 

Bon mais là, total revival pour Fauchon qui n’en peut plus d’inventivité gourmande et qui nous sort, tenez-vous  bien… les éclairs léopard !!! Non mais déjà rien qu’avec la photo, je n’en peux plus… Alors vous les avez soit au café soit au chocolat, et le glaçage est juste sublime ! Comme on ne peut évidemment pas se contenter du style léopard, ils ont eu l’extrême bonté de nous faire également l’éclair fourrure… Mythique en paillettes argent et éclats de noix de coco…  En même temps, comme ils n’allaient pas se limiter à ça tout de même pour les fêtes 2007, nos créatifs de chez Fauchon se lancent dans un trip « Noël Disco » vif et impertinent (joli concept). Mais oui !!!! Exactement !!! C’était ça qu’il nous fallait pour nous enlever de la tête ce froid polaire immonde et cette abomination de la nature qui consiste à faire tomber la nuit à l’heure du thé ! Oublions toutes les séances de photo-dédicace avec des Pères Noël absurdes (je sais les enfants adorent, mais quand même) et ruons-nous au temple de la luxure fauchonnesque. Bien sûr, il faudra obligatoirement jouer des coudes avec un flot de touristes en mode contemplatif devant les vitrines ; mais ça, normalement, vous avez l’habitude, c’est comme en période de soldes quand vous arrachez vos bottes sublimes des mains d’une blonde ennemie.

 

 

 

Fauchon 2007

 

L’idée, donc, pour aller dans le sens de ce Noël Disco (j’adore...) c’est de craquer aussi pour la bûche baroque, qui, tel le plus luxueux des objets de décoration, trônera en vedette sur votre table de salon (en même temps, comment réussir à l’entamer cette bûche, expliquez-moi…) ou de vous jeter sur le roi de la fête 2007 (non, non, pas votre beau-père) j’ai nommé le gâteau disco… Alors là, comment vous dire, c’est à peine descriptible tellement c’est éblouissant… Moi finalement, j’opte pour le repas de Noël version boule à facettes, compil Cerrone et extravagances pâtissières. Exit la dinde sèche, les marrons pâteux ou le saumon rose fluo. Au pire si vous tenez vraiment à une parenthèse salée, sautez sur les bonbons de foie gras (nature, truffé ou rôti aux épices…) made in Fauchonland, mais cette année soyons fous, pour Noël c’est disco party !!!

 

 

 

Santa Close

l'homme cuisine

C’est plutôt fun tout de même ; je me promenais sur des sites de déco, et accessoirement sur certains d’entre eux qui ont la grande bonté de vous donner des idées de cadeaux de Noël (oui, bon, tout le monde ne peut pas avoir une imagination prolixe, un petit coup de main est toujours le bienvenu…)

 

 

Ceci dit en passant, j’adore ce mot « prolixe », pas vous ? D’ailleurs je viens de m’apercevoir, grâce à absurditis.com, que potentiellement je pourrais rentrer dans la catégorie des rédacteurs prolixes puisque je cite « se dit d’une personne trop longue dans ses discours ou ses écrits » … On est d’accord, c’est bien trop long toutes ces phrases : Une Vie de Rêve, la synthèse ! C’était LE truc que me reprochaient tous les pauvres examinateurs obligés de m’écouter disserter trois heures sur des sujets imposés habituellement traités en 12 minutes. Plus synthétique mademoiselle... Oui j’entends bien, mais non ! Synthétiser, c’est juste passer à côté de milliers de flashs improvisés de l’esprit, et ça, c’est pas possible. Imaginez que si j’avais synthétisé ce paragraphe, en pensant a priori vous parler d’une sombre histoire de cadeaux de Noël, jamais nous n’aurions eu ce passionnant échange sur le mot « prolixe », et pire encore, jamais je n’aurais pu rivaliser avec Maak sur le concept de note la plus longue qui ne veut rien dire.

 

 

Alors donc j’en étais à ces sites vachement bien faits où en deux clics on tombe sur une espèce de sélection de cadeaux censés plaire à une homme, à une femme, ou les deux. Bon moi j‘étais sur la rubrique « idées cadeaux pour lui » parce que voilà, on ne sait jamais bien quoi leur acheter d’original il faut bien l’avouer. Une fois qu’on leur a fait le caleçon rigolo, la cravate, le DVD de film de guerre et la bouteille de Jack Daniels, je crois que malheureusement on a fait le tour. Alors comment se renouveler et avoir l’air un peu imaginative, tout en faisant croire à l’homme concerné que non, non, on ne le trouve pas du tout limité dans ses goûts ? Et bien tout simplement en zieutant de plus près le site decoclico.fr qui grosso modo, au travers de sa sélection de cadeaux intitulée « plutôt pour lui », nous explique que finalement, l’Homme chasse, boit, fume, fait du feu, joue au barman, bouffe, dort, n’arrive pas à se lever le matin, boit du café, se regarde dans le miroir, grille des saucisses, perd ses clés et fait des apéros. Je crois que c’est criant de bon sens, que puis-je ajouter sans paraître vraiment trop prolixe pour le coup ?

 

 

Non, mais en même temps, on a encore presque 1 mois pour les cadeaux de Noël… Je vais bien lui trouver un égouttoir à pâtes ou une paire de chaussettes sympa non ?

 

 

 

Hair blues

c'est

Cheveuvieux

Je vous le dis, passé 30 ans, on est vieux… Et bien oui, arrêtons de nous convaincre du contraire, la trentaine marque le début des catastrophes… Oh bien sur, je pourrais faire preuve de compassion pour les bientôt maudits (ne lis pas cette note Sché !) et éviter de les affoler prématurément, mais vous aviez sûrement noté qu’ici on parle sans tabou des vraies choses de la vie. Rides, cuisses ramollies ou encore ratage compulsif de toute tentative culinaire, il faut dire les choses sans détour et les assumer pleinement…

 

 

Mais si aujourd’hui je me trouve dans une espèce de coup de mou hivernal, ce n’est pas parce que j’ai déjà 33 ans, c'est parce qu’hier ma coiffeuse m’a asséné le coup de grâce suprême… Au moment où je tentais de lui expliquer que bizarrement depuis quelques temps, je trouvais mes cheveux comme ralentis de la pousse, elle répliqua du tac au tac : « Mais vous savez, vous n’êtes plus toute jeune, vos cheveux aussi vieillissent ! »  Dans le même temps elle fonça vers l’étagère design des flacons KERASTASE pour m’expliquer que néanmoins il existait des tas de solutions pour rebooster le cheveu vieux…. Résultat, je suis repartie le cheveu provisoirement brillant et bien brushé, mais armée d’une documentation complète sur les soins anti-vieillissement de la fibre capillaire… Je vous le donne en mille, ils ont sorti un nouveau traitement de choc spécial nuit pour les cheveux : au même titre que les crèmes de jour et de nuit pour la peau (celles qui nous ruinent chez Sephora) il existe maintenant le soin de nuit pour cheveux, parce que, dixit ma coiffeuse « c’est pendant le sommeil qu’on redynamise le plus les énergies »…

 

 

Je ne sais pas encore si je vais changer de coiffeuse, me raser la tête ou sauter de mon balcon, car pour couronner le tout, ma grand-mère a cru bon de rajouter dans la même journée qu’il fallait peut être que je pense à faire un deuxième enfant car mes ovaires n’étaient plus tous jeunes ! Je suis déjà vieille du cheveu, si en plus je suis vieille de l’ovaire, là c’est vraiment les boules…

 

 

 

La fidélité, plus fort que Lassie ?

A votre avis, sans détour, la fidélité dans un couple est-elle une utopie?
Suggéré par outline_of_me.

  

J’aime assez le concept du chien fidèle que l’on pourrait transposer sur notre ami l’Homme, mais les temps changent, nous sommes devenus une société d’intense consommation, non ? Bottes, macarons, parfums, garçons, mascara... Qui plus est, assumons le fait qu'on fait tout pour paraître jeune et frais (sauf moi, à ce stade c'est totalement inutile, j'ai 8 ans de sommeil en retard....) : en témoigne l’apparition hors du temps d’un Frédéric François sur-lifté de la tête aux pieds hier soir à la Star Ac, je ne m’en suis encore pas remise… 

 

Bien sûr, Frédéric François est juste pathétique (là, je sens que je vais me ramasser d’ardents posts enragés du comité de défense de notre Frédéric à demi national ; après les défenseurs du collant pour homme et des frères Bogdanov, pourquoi pas…) mais si certaines d’entre nous se battent pendant les soldes pour arracher les bottes les plus sublimes de la saison ou dépensent des sommes folles en sérum surpuissant pour les rides de chez Estée Lauder, c’est quand même pas pour rester fidèle, si ??...

 

 

 

 

Macarotte

Macaron carotte

J'aime par dessus tout, comme vous le savez, les macarons de chez Ladurée... Je ne crois pas qu'ils aient déjà tenté le macaron à la carotte, mais une rubrique de cuisine nous le conseille pour après-demain, jour de la Saint Aimable... Why not !!

Du coup j'en appelle aux grandes cuisinières de Vox pour relever le défi : Lola? Princesse 101? Une tentative peut-être?? (pour cuisiner le macaron à la carotte, pas pour être aimable bien sûr...)

 

(la recette sur la rubrique cuisine de aufeminin.com...)